Culture-BD : Décor planté pour le Festival Interculturel de la Bande Dessinée de Grenoble

Du 29 novembre au 1er décembre 2024, les villes de Grenoble et Fontaine vont accueillir la première édition du Festival Interculturel de la Bande Dessinée.

Ce grand Rendez-vous du 9ème art est une initiative du Centre Culturel Kitoko de Grenoble en France qui a pour mission de célébrer la diversité à travers la bande dessinée.

Cette première édition est présidée par les bédéistes Al Mata, secondé par Roger Beley comme Vice -président.

Plusieurs auteurs d’Afrique et d’Europe y prendront part, entre autre : Kojel, Luba, Tobias Tobit, Jérémie Nsingi, Picha Masha, Alix Fuilu, Bring de Bang etc.

En préliminaire à cette première édition il était organisé au mois de juillet un concours de Bande Dessinée dont voici ci-dessous les résultats :

Il faut noter que tous les travaux primés constitueront la trame de l’exposition sous-tendant tout le festival.

Un faisceau de talent

Il faut noter qu’en partant des artistes qui vont présider cette édition (Al Mata et Roger Beley) jusqu’au déroulé des illustres participants ci-haut désignés (Kojel, Luba, Tobias Tobit, Jérémie Nsingi), chacun d’eux, à lui seule traine une imposante carrière artistique qu’à lui seul ferait à suffisance objet et matière d’une édition complète d’un festival culturel achalandé.

Pour soutenir la tenue de ce festival, notre rédaction va, de façon un peu régulière publier des portraits, des biographies ainsi que planches dessinées estampillées « soutient au Festival Interculturel de la BD de Grenoble Nov-Déc 2024 ».

Soutenir

De soutien, cette initiative a vraiment besoin de tout un chacun et de tous les esprits  épris de culture d’excellence. Surtout quand l’on sait quel mal on a toujours eu pour lancer la première édition d’un événement si ambitieux. Mais, ne dit-on pas que « le voyage le plus long commence toujours par un premier pas » ? Et, ce premier pas nous le voulons tous plus qu’une réussite. Ce qui sera irréfutablement une indéniable tribune d’expression et de promotion pour le 9è Art. Ce soutien peut aussi être à l’image de ce que la communauté congolaise de France et de partout avait réservé au concert de Koffi Olomide à Paris-Bercy alors qu’aucun média public français n’avait daigné accordé le moindre temps d’antenne à l’artiste. Et l’exploit avait bel et bien eu lieu. C’est donc de ce genre de soutien dont a besoin cet élan de festival.

Urbi et Orbi

Bien que l’équipe derrière cette organisation soit majoritairement congolaise, au-delà du communautarisme, l’épaisseur panafricaniste dévoilé d’ailleurs par la liste des lauréats au concours liminaire de ce festival laisse donc entrevoir un évitable rayonnement vers toutes les communautés culturelles disponibles. Il n’y a pas mieux pour s’en convaincre de considérer le cadre d’accueil qui est la ville de Grenoble, qui déjà émargera vers la ville de Fontaine. Et, la vocation est manifestement urbi et orbi, à la ville de Grenoble et à partout à travers le monde.

Il va falloir donc cheminer avec Lao Tseu, cinq siècles avant le Christ pour ruminer qu’ « un voyage de mille kilomètres commence toujours par un premier pas. »