Le matin de ce samedi 22 janvier, les étudiants de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) manifestent leur mécontentement contre la grève sèche de leurs enseignants.
Tirs de sommation et gaz lacrymogène rythment le chaos généralisé qui prévaut présentement à l’UPN. Les étudiants révoltés fustigent surtout le fait cette grève du corps professoral met en mal la délibération de leurs examens de deuxième session qu’ils ont eu à passer il y a de cela un bon temps.
Un Chef de Promotion d’un auditoire rencontré sur place nous avoue : « Les professeurs ont dit qu’ils ne donneront pas les points, jusqu’à ce que le gouvernement accomplisse leur promesse. Mais cela est à leur avantage pendant que nous nous sommes en retard, d’autres universités et instituts envisagent déjà la nouvelle année académique. »
Il faut noter que c’est depuis le 05 décembre dernier, à l’ouverture officielle de l’année académique 2021-2022 que plusieurs associations des professeurs des universités et instituts supérieurs publiques ont lancé et mis en exécution un mouvement de grève sèche pour marteler un certain nombre de vieilles revendications auxquelles le gouvernement n’avait toujours pas donné satisfécit.
Il y a donc nécessité que les pouvoirs publics se penchent sur la question avant que cette étincelle estudiantine ne se relaient au sein des autres institutions universitaires de la place, avec des conséquences qui sont souvent imprévisibles.
Ornella Ntumba